Tout développeur rêve de voir son application #1 et de faire tomber du nid les Angry Birds, Tiny Wings, et autres oiseaux colorés. Chaque jour, des centaines d’applications font leur entrée en espérant se démarquer.
Pour se différencier, le modèle de prix est l’un des éléments les plus importants dans le choix des utilisateurs, et choisir le bon modèle d’affaires peut propulser une application aussi bien que la détruire.
Les développeurs l’ont compris et ont mis au point de nouveaux modèles d’affaires pour rentabiliser leurs produits, tout en préservant l’expérience des utilisateurs.
Au total, on compte 3 modèles d’affaires principaux qui ont chacun leurs avantages et inconvénients :
Gratuit
Source de revenu : bannières publicitaires
Les bannières publicitaires sont un moyen de générer du revenu en proposant aux annonceurs de promouvoir leurs produits au sein de votre application. Ce modèle est recommandé pour les applications qui ont beaucoup de concurrents et qui pour se différencier proposent un téléchargement et une utilisation gratuite. De plus, en acceptant la publicité sur leurs applications, les développeurs peuvent intégrer des réseaux de cross-promotion (échanges publicitaires avec d’autres applications) qui leur permet d’acquérir de nouveaux utilisateurs gratuitement. Les inconvénients majeurs de cette solution sont le nombre d’utilisateurs requis pour être rentable, et bien entendu l’expérience des utilisateurs qui est nécessairement moins bonne.
Payant
Source de revenu : téléchargements
Les applications payantes permettent notamment aux développeurs de générer du revenu sans se compliquer la vie avec des lignes de codes supplémentaires. Ce modèle d’affaires est conseillé dans plusieurs cas : les marques établies qui profitent de leur notoriété pour s’assurer une bonne visibilité, les applications uniques (gardez vos « fart apps » pour un autre modèle) ou avec peu de concurrence, et enfin pour les applications qui ne retiennent pas longtemps leurs utilisateurs (ah finalement, peut-être que ça se peut avec les « fart apps »). Bref, vous l’aurez compris, ce modèle est destiné aux applications sûres de générer beaucoup de trafic.
Freemium (ou in-App Purchases aussi appelé IAP)
Source de revenu : les achats au sein de l’application
C’est le modèle d’affaire « tendance » et utilisé par un nombre toujours croissant de développeurs. Le freemium consiste à offrir le téléchargement et l’utilisation basique de l’application gratuitement, tout en proposant à ses utilisateurs d’acheter des fonctionnalités supplémentaires ou des objets virtuels (bonus, monnaie virtuelle, etc.). La rentabilité d’une application freemium repose sur deux éléments cruciaux : le nombre d’utilisateurs qui doit être élevé (seuls 2-6% des utilisateurs procèdent à un achat) et la dépendance des utilisateurs vis-à-vis de l’application : un jeu très addictif aura plus de chance de succès qu’un guide touristique de La Pocatière.
Il existe un autre type de modèle d’affaires mais qui reste peu adapté à la majorité des applications : les abonnements, principalement destinés aux applications de contenu comme les journaux, les chaînes TV, ou les plateformes de streaming comme Netflix.
Il est important de mentionner qu’il est aussi possible d’associer plusieurs types de revenus dans la même application. Par exemple, une application freemium peut aussi contenir de la publicité pour compenser le grand nombre d’utilisateurs qui n’effectuent pas d’achats dans l’application.
Qu’en pensez-vous ? Quel(s) modèle(s) utilisez-vous dans vos applications ?