Le dernier « BUZZ word » dans le media digital, c’est les Native Ads. Le Canada est un peu en retard dans le domaine, mais on voit les initiatives se multiplier, comme avec le lancement du nouveau site de Nightlife.ca la semaine dernière. Terme parapluie qui regroupe de nombreux formats, les Native Ads ne font pas l’unanimité… Nous avons résumé les grands points à connaitre ici, illustrés par des exemples.

Une définition?

  • Imite le format du contenu du site
  • Apparait hors des espaces publicitaires traditionnels, directement dans la liste des contenus
  • Plus engageantes: l’objectif est le partage de contenu, pas forcément le clic. L’amphase est donc plutot sur branding que sur le ROI

C’est l’évolution “standardisée” des articles commandités d’hier: le contenu est créé par les agences et revu par les publishers.

Les publicité natives peuvent promouvoir:

  • Des « posts » (image + texte) comme sur Facebook, Twitter, Buzzfeed ou Nightlife
  • Des images comme sur Pinterest, Instagram ou Tumblr
  • Des videos comme sur Youtube (au sens large, les formats TrueView sont considérés comme du Native car elles emprunte le format du video Youtube normal)

Plusieurs options d’achat?

Les Native Ads peuvent être catégorisées en 2 types de plateformes de diffusion:

  • Closed plateforms:

Vous créez une publicité pour qu’elle soit diffusée à l’intérieur d’un site uniquement. L’exemple que vous connaissez le mieux sont les sponsored stories sur Facebook. Dans un des nos articles précédents, nous avons déjà mentionné la bonne performance des Native Ads de Facebook (newsfeed) vs. celles qui apparaissent dans la colonne de droite. Un des premiers sites de nouvelles à avoir rendu disponible ce format publicitaire est aussi Buzzfeed.

  • Opened Platforms:

Certains réseaux spécialisés dans les formats Native se sont développés, notamment aux États-Unis (ShareThrough) et en France (AdYouLike)

Il s’agit de plateformes de type « self-serve » ou l’on peut uploader sont propre contenu (URL de votre page web, de votre video Youtube…). On précise ensuite la marque qui « sponsorise » le contenu, et enfin les sites sur lesquels on souhaite apparaître, en Desktop ou en Mobile.

Ces réseaux ont développés des partenariats avec certains sites et adaptent automatiquement votre Native Ad au format du site. AdYouLike, par exemple, peut afficher votre contenu dans les feeds de l’Internaute.com, Marie-Claire ou l’application mobile du Monde. ShareThrough a des partenariats avec Forbes, People ou Techvibes (et vous laisse créer un aperçu gratuitement: on a fait le test pour le dernier article de notre blog, sponsorisé sur TechVibes)

Une innovation qui fait polémique

Les plus:

  • Une nouvelle source de revenu pour les sites d’informations, dont les quotidiens qui souffrent de la révolution digitale
  • Un incitatif pour les marques à créer du contenu plus engageant pour les internautes, et plus créatif
  • Social-friendly: en plus de générer des clics vers votre site, les Native Ads incluent les fonctions sociales de partage afin de valoriser votre marque
  • Mobile-friendly: on n’envahit pas avec une bannière en haut/en bas de l’écran, mais la publicité s’insère de façon fluide dans le contenu.

Les moins:

  • Des formats qui induisent en erreur: les utilisateurs et les publicitaires questionnent la frontière entre la publicité et le contenu
  • Un retour sur investissement qui reste à démontrer pour les publishers les plus récents.
  • Un BUZZ word à prendre avec des pincettes lors des pitchs: toutes les Native Ads ne se valent pas!